Quarante
cyprès Se parent du velours vert- -Académicien.
Feu
rose-Carmen Qui m'a son cœur entrouvert; Déficit
de soins?
Un pittosporum Au creux du parc a tendu Ses
rets parfumés.
La nature mue, La pierre devient
restanque; Un poète ému.
Les
rhododendrons Narcissiques près des lacs, Leurs
miroirs plagiaires.
Rouge le terroir Les vignes en
girandoles Mendient au soleil.
Reliefs de
Vendanges, Escadrilles de moineaux Nuages de
drilles.
Pompons d'hortensias, Adret de roses fanées Et
foin profané.
La diversité Bariole les
casaques Des taillis d'automne.
Enfantés du
sol Jaillissent à profusion Tous les divers
verts.
Havre Palatin, Ils ont osé le
Silence; Ici, t'es ailleurs.
Au bout des
chemins Fleurissent nos cimetières Sur nos « à
venir ».
Confins de la plaine Piémont
du souffle coupé Gravé aux sommets.
Courir
la campagne Accompagnant les oiseaux Et le sac à
dos.
Couché sur le sol La clairière est
ma lucarne Du jardin céleste.
Terre
suspendue Privilège des oiseaux; Un mouchoir de
poche.
Marronniers, géants Égrainent
leurs châtiments Arbitrairement.
Jet d'eau du
bassin, Murmure; les poissons rouges Pondent œufs
dans l'eau.
Félin prédateur Fusille les
poissons rouges Du regard persan.
Quand revient la
pluie S'égarent les escargots; Les plus braves
bavent.
Figues du zénith Un goût de
velours, de pruine; Féminin, sensuel.
Les roses
trémières Accaparent le gazon, Les versdu
poète.
Un mistral rôdeur Nous marauda les
olives, Tant, qu'il s'essouffla.
Brume matinale, Ô!
Silence évanescent; Ne l'ébruitez pas! .
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Deux
mille vallons Allumés par le soleil; Pour cinq-cents
ubacs.
Les cinq-cents adrets Habités par le
soleil; Un seul Aveyron.
Vallon vu d'en haut Territoire
de beauté : Potagers en bas.
Théâtre
en prairie Une seule vache paît; Troupeau
spectateur.
Autour des forêts Bacchus bande ses
coteaux Tel Vasarely.
Au soleil levant Le soleil a
pris racine Sous mes oliviers.
Seul un pied de
houx Captait le soleil couchant; Ephémérité!
Ici
la glycine Enivre la pergola Et même
au-delà.
Sentier de senteurs, Charmille de
coronilles Fend sa corne d'or.
Un sentier voûté Ordonna
la randonnée Qui nous envoûta.
A
répétition Dans le Silence des fleurs, Un
bourdon fredonne.
Les bras du jasmin Entourent le
tamaya; Mariage blanc!
Le yucca fleuri, Ostentatoire
et hostile Prône le respect.
A fleur de
rochers Affleurent les edelweiss; Fleurs ou
météores?
Petit pont de bois Palindrome
du bassin Sans les nénuphars.
Voleur
d'Hespérides Emprunteur de pommes d'or - Vil
concupiscent -.
Le jardin public, Narguilé de
végétaux Fumés, parfumés.
Hibou
de Camargue Obligé de se coucher Sur un pieu sans
couette.
Au café de Flore On arrose les
pensées Et l'on offre un vers.
Couchées
sur la paille Les cucurbitacées dorment Les fesses
au sec.
Concours d'élégance; Un cyprès
ou un pylône? Branchu bat branché!
Dans
leur classe verte Les iris lèvent le
doigt; Interrogation.
Splendeurs du bassin, Un
papyrus assoiffé Et la menthe d'eau.
Broutés
ou broyés, Triste sort des boutons d'or; Jamais
rancuniers! .
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