L'Homme-araignée Banalement Étire
son fil soyeux Trime sur
sa propre trame Trame de soi Créatif en son
art furtif Décline ses clairières Se fond
dans sa forêt
Arbres du oui Velours des
yeux Arbres du non Cernes obliques Œuvres de
bois Où les divergences Mûrissent Sur des
branches baroques
Bois-debout que l'on invoque Ramures
de l'architecture D'un jardin fleur Où l'on
effeuille la Liberté Butinée par l'abeille De
la
réalité
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Tout
lieu-tenant de l'épilogue Conquérant des
frissons de l'extrême Tente de tartiner Sa
virtuelle confiture De fruits impossibles Issus de
l'arbre vénéré De la féconde
Liberté Si souvent répudiée Par
l'instinct claustrophobe
Car il est écrit qu'un
non-être Ne choisit pas de ne pas naître De
ne point paraître Ou de n'être pas soumis A
la mort lente du tourment A la morphine du
tourmenté
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Sous le porche de minuit -
Chaque mi-nuit Pond
son zigzag Qui bande le méandre Du ruban De nos
différences
Le vent de l'existence Hurle ses
conséquences A travers les barreaux D'une échelle
de cire
Les ailes du vertige Planent sur le
mystère De l'œuf amphithéâtre
Le
glaive au cheveu fou Va surprendre l'oiseau Sur le
paisible cheval perché
L'imperméable
mendie l'orage La mare brave le pavé La lune tance
des marées Le vent désosse la dune
Le
soleil très discret S'évade du jour Qui le
contenait enfermé
Cascade de pensées La
nuit s'empare des conseils Ainsi nul ne
s'égare
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Par
l'enfer Du pluriel des autres Éblouie L'autruche
sans égale Ne sait que regarder Autrement son
ego Égaré dans le sable
Songe-t-elle Qui
sait A la truffe du chien Retrouvant son vieil
os Souterrain à ronger
Ermite de
proximité Flétrie Dans son présent
tel Qu'il reste inconnu De tous les
migrateurs Envie-t-elle l'essor Du pigeon voyageur Ce
libérateur Libre au point de ne pas Obéir
aux nuages Ombre-portant pourtant Le merveilleux
sillage Des halos de la lune
Avide de
partage L'oiseau bleu du bonheur Brûle ses
rendez-vous Sur les flambées de paille De
l'intemporel du futur
Folle idée d'accéder Aux
chemins détournés Qui n'ont jamais Tutoyé
Rome
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Si
la vie t'appartient Mosaïque De graines De
taureau De colombe D'olivier De sel et de vent Vivons
alors à l'ombre De ton éternité.
Devenons
confident Des tournants de la table Au langage-ressac Des
lagunes de sable
Délivrons amplement Les
mystères de
l'ombre
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Dans
le lit de septembre Nostalgique du bonheur fané Le
témoin du soleil Vole ses airs de farandole A
l'herbe folle Des souvenirs d'été
L'encre
de la nostalgie Pleure des larmes de couleurs Décolorées Sur
l'oseille séchée des
vacances
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Enrichir! La
fortune de l'intimité Dans les plis défroissés De
l'accomplissement
Injurier! L'impunité
décernée A l'atypique fée Qui n'a
pas su ravir La clé de ce sésame Ouvrant
sur l'abondance D'un kaléidoscope
Toucher du
doigt! L'onanisme de la part belle Et transfuser le
sang De la rose des vents
Enfin Enflammer un feu
d'artifices!
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Après
avoir imaginé Après avoir cherché Après
avoir trouvé Après avoir vaincu Après
avoir vécu La Liberté Même passagère
: Tout concourt à recommencer!
Après
avoir tissé Après avoir cousu Après
avoir rapiécé La Vérité : Savoir
alors la partager!
Les formes
courtes :
Au zénith de la Liberté Un
rêve fondu au soleil A pris la forme d'un tyran Qui
n'aurait pas été
conçu
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Hier
encore inconnus Deux cyclopes clonés Marchaient
sans le savoir Sur le fil d'un rasoir A contre sens Au
péril d''un fleuret de bois
vert
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Quand
les tenailles D'une piètre musique Viennent
torturer Le luxe du Silence Durillon sur le pas de
l'oreille Je ne marche
pas!
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Tel
ce chocolat noir Fondant Lentement Sur la langue La
Liberté Se déguste Dans l'ignorance Du
cholestérol
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Autour
de la planète plane L'oiseau de proie Des charpies
de la guerre Qui plombe les mémoires De cette
impossible Liberté Bravement
recouvrée
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« Ronde
des regards » En
douce Douce
Liberté Fol attrait!
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