- Claude GUIBBERT – juin 2006 -

dessin original de l'auteur
- pastel au musée -
recoloré par ordinateur


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Conversation qui n'a jamais eu lieu
avec Dali, mon oncle incarné
qui ne l'a jamais été
(comme hiver)
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Je murmure Dada
Et susurre Dali
Toi qui fus furibond facétieux
Le bambino français
L'infiniment : dalidalidalidali... de Dalida
Samson d'ici de Dali...
Celui qui souleva sans gène le génie
Pour montrer cette fille
Sous sa mer d'illusions
Toi qui te régala
D'entendre et de tendre la main
A la tendre Gala
Audacieux démiurge des cieux
Je te croque ô Dali
Ce sera mon dessin d'aujourd'hui
Au répertoire des odalisque mâles
Dessin que personne jamais
Vraiment jamais ne contemplera
Vois-tu vêtu ou dévêtu

Serais-tu consentant?
Non seulement cent ans mais pour l'éternité?

Au plus haut de ton sort
Salvador dors
Mais ne refuse pas de me lire
Moi qui m'adonne vierge à ton surréalisme

***
Ah! Délire!
Le Dali s'amenda
Et se fendit d'une Muse nommée LEAR

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Tout ceci dit avec
L'immense respect que je dois
A la persistance de sa mémoire


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